PLEYEL, des Art Décoratifs au design

PLEYEL, des Arts Décoratifs au design :

Le piano dans sa modernité

Depuis 1807, la Maison Pleyel a rivalisé d’audace avec des créateurs contemporains pour fabriquer des pianos qui se distinguent par la singularité de leur création.

Le développement des Arts Décoratifs dans les années 1930 a permis à des « ensembliers-décorateurs » de renom de concevoir des pianos extraordinaires pour des intérieurs (Jacques-Emile Rulhmann, Pierre Legrain, René Herbst,…) ou pour les Compagnies Transatlantiques (René Prou, Paul Follot,…) très en vogue à cette période.

Les réalisations marquantes de Pleyel dans les années 1930 :

Jacques-Emile Ruhlmann (1929) : un piano pour un salon

Piano quart de queue Art déco en laque noire et chrome aux formes géométriques et trapézoidales assorti aux autres meubles créés pour le salon d’un banquier amateur d’art

Paul Follot (1937) : un monopode pour le paquebot Normandie

Piano en palissandre reposant sur un pied unique rotatif pour que le piano puisse s’adapter aux différentes configurations de la salle de spectacles du Normandie. Ce monopode, édité à seulement 3 exemplaires, a été présenté à l’Exposition Universelle de 1937 à Paris.

Pierre Legrain (1929) : un piano pour un hôtel particulier

Piano en verre et cuivre dessiné par Pierre Legrain pour l’hôtel particulier de l’avenue Montaigne de Pierre Meyer, présenté en 1929 à l’Exposition « Les Cinq » à la Galerie La Renaissance.

René Herbst (1925) : un Pleyela

Piano automatisé Pleyela dessiné par René Herbst, présenté à l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs et industriels modernes de Paris en 1925. Ce piano était résolument moderne tant par ses lignes que par son système breveté de fonctionnement.

René Prou (1927): un piano pour l’Ile de France

Piano en sycomore verni dessiné par René Prou en 1927 et fabriqué pour le paquebot île de France de la Compagnie générale transatlantique.

Le piano doit savoir s’adapter aux tendances de son époque et être traité avec modernité.